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Canicule d'août : presque 300 passages quotidiens aux urgences liés à la chaleur
Presque 300 passages quotidiens aux urgences au pic de l'épisode. Le recours aux soins d'urgence liés à la chaleur a nettement augmenté en France lors de la vague de chaleur en août, a constaté mercredi l'agence Santé publique France (SpF). « Les recours aux soins pour l'indicateur sanitaire composite iCanicule ont connu un pic entre le 11 et le 17 août, avec au maximum 286 passages aux urgences et 67 consultations SOS médecins », résume l'agence sanitaire dans un bilan sur la période du 8 au 18 août. Celle-ci correspond au passage d'une importante vague de chaleur en France, la seconde de l'été après un premier épisode fin juin et début juillet, où de nombreux départements ont été placés en vigilance orange, voire rouge pour certains d'entre eux. À voir aussi À lire aussi Canicule : plus de 100 passages aux urgences par jour liés à la chaleur en France Les personnes âgées sont les plus touchées L'indicateur iCanicule sert à donner une première idée, encore très parcellaire, des effets sanitaires de la canicule. Il compile les recours aux soins d'urgence - passages aux urgences à l'hôpital ou appels à SOS Médecins - pour des pathologies directement liées à la chaleur - déshydratations, hyperthermies ou coup de chaleur… - dans les départements touchés par les vigilances orange ou rouges. Au pic de cet épisode de chaleur, autour du 15 août, les passages aux urgences liés à la chaleur ont régulièrement dépassé 250 par jour dans les départements concernés. Cela reste néanmoins en dessous des plus de 600 passages recensés pour le 1er juillet, pic du premier épisode de fortes températures. Les personnes âgées restent les plus touchées : « les personnes de 75 ans et plus représentaient environ 60 % des hospitalisations suite à un passage pour iCanicule » lors des chaleurs d'août, précise Santé publique France. Mais les autres tranches d'âges sont aussi concernées par l'augmentation des recours aux soins d'urgence. « Les 15-44 ans étaient plus particulièrement concernés par les hyperthermies, et représentaient de 40 à 60 % de l'activité pour cette cause », constate notamment l'agence sanitaire. À lire aussi Canicule : pourquoi le nombre de morts ne sera pas connu avant plusieurs mois Ce premier bilan ne permet pas de présager de la mortalité liée à la canicule, car les effets de la chaleur ne sont pas tous directs et immédiats. Santé publique France a généralement besoin d'un mois pour calculer le nombre de morts excédentaires par rapport à la normale, puis d'encore plus de temps pour estimer combien de personnes sont vraiment mortes à cause de la chaleur.


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Haute-Vienne : incendie au château de la cosse à Veyrac, classé au monument historique
Une scène d'épouvante au château de la Cosse à Veyrac (Haute-Vienne). Un feu s'est déclaré dans l'édifice, situé à Veyrac, ce mercredi 20 août. Selon Ici Limousin, la charpente a commencé à brûler, avant de se propager à l'ensemble de la demeure. De nombreux pompiers ont été dépêchés sur place, ainsi que plusieurs engins. « Le sinistre aurait été provoqué par la foudre alors que des orages éclataient un peu partout dans le département », précise Le Populaire du Centre. Un « édifice classé » De son côté, la ministre de la Culture Rachida Dati a indiqué sur X que « l'édifice est classé au titre des monuments historiques ». « Je suis attentivement la situation et remercie les pompiers », a-t-elle ajouté. Le château a été classé au titre des Monuments historiques en 1977. Un incendie est en cours au château de la Cosse à Veyrac, en Haute-Vienne. L'édifice est classé au titre des monuments historiques. Je suis attentivement la situation et remercie les pompiers @sdis_87 mobilisés sur place. @prefet87 — Rachida Dati ن (@datirachida) August 20, 2025 En raison de cet incendie, la ville de Veyrac a fermé plusieurs routes, « pour laisser aux secours le soin de faire leur travail ». Le maire de la commune s'est rendu sur place.


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Le rappeur Mo Charah, du groupe irlandais Kneecap, accusé « d'infraction terroriste », a comparu devant un tribunal londonien
C'est un procès qui s'annonce retentissant. Le rappeur Mo Charah comparaît à partir de ce mercredi devant le tribunal judiciaire de Westminster à Londres. Liam Og O Hannaidh, le vrai nom du chanteur du trio nord-irlandais Kneecap, est accusé d'« infraction terroriste » après avoir brandi un drapeau du Hezbollah lors d'un concert en novembre 2024 et d'avoir scandé : « Allez le Hamas ! Allez le Hezbollah ! ». Une polémique qui n'est pas la première pour le groupe qui se revendique « anticolonialiste ». D'autres déclarations virulentes ayant été tenues contre Israël et la guerre dans la bande de Gaza ou encore sur la réunification nord-irlandaise. Pour cette affaire devant laquelle il comparaissait à Londres, il s'est contenté de décliner son identité devant les juges. Le groupe ayant toujours nié tout soutien au Hezbollah, dénonçant une décision « politique ». Mo Chara, vêtu d'un keffieh palestinien, était d'ailleurs accompagné de deux autres membres du groupe, dont Naoise O Caireallain, connu sous le nom de Moglai Bap, qui se sont assis au fond de la salle. À voir aussi « Des accusations absurdes » À l'extérieur, une centaine de manifestants et fans s'étaient rassemblés en scandant « libérez la Palestine », en brandissant des drapeaux palestiniens et irlandais ou des pancartes appelant à « Libérer Mo Chara », encadrés par un cordon de police. « Les accusations sont absurdes », affirme Mary Hobb venu de Belfast pour soutenir le rappeur qualifiant le système judiciaire de « défaillant ». « Merci à tous d'être venus » a déclaré le rappeur, après l'audience. « Cette histoire est plus importante que moi. Elle est plus importante que Kneecap », a-t-il ajouté, estimant qu'ils étaient « une distraction par rapport à la véritable histoire » invitant ses partisans à « continuer à parler de la Palestine ». Kneecap reste dans le viseur de nombreux élus politiques conservateurs qui ont reproché que le groupe puisse participer au prestigieux festival de Glastonbury fin juin. Le groupe doit d'ailleurs monter sur scène ce dimanche au festival de Rock en Seine, à Saint-Cloud, en banlieue de Paris.


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« Une catastrophe » pour Buckingham ? En déménageant, le prince William sème le doute sur l'avenir du palais
Un déménagement qui inquiète. Le prince héritier William et sa famille ont prévu de s'installer dans une nouvelle propriété sur le domaine de Windsor, suscitant des interrogations sur l'avenir du palais de Buckingham, actuellement rénové à grands frais. Selon le tabloïd The Sun, le couple princier et ses trois enfants ont trouvé en Forest Lodge, manoir de huit chambres à Windsor, à l'ouest de Londres, leur « maison pour toujours ». Le palais de Kensington, qui gère la communication de William et Kate, a confirmé à l'AFP que la famille allait déménager « plus tard cette année ». Elle vivait déjà sur le domaine royal, dans un logement plus petit. À lire aussi Royaume-Uni : le palais de Buckingham ouvre de nouvelles pièces au public pour la visite royale estivale « Une catastrophe » ? Si le futur roi et sa famille s'installent définitivement à Windsor, le palais de Buckingham, en réfection au centre de Londres, cessera d'être la résidence officielle du monarque britannique comme elle l'était depuis 1837. Pour le commentateur royal Richard Fitzwilliams, ce « serait une catastrophe si Buckingham était mis à l'écart ». « C'est un bâtiment emblématique, comparable à la Maison Blanche et connu dans le monde entier », dit-il à l'AFP. Situé au cœur de la capitale, le palais aux 755 pièces est une attraction très prisée des touristes. Environ 500 000 le visitent chaque année durant les mois d'été. Un chantier de 425 millions d'euros jusqu'en 2027 D'un point de vue institutionnel, c'est le cœur battant de la monarchie britannique, avec ses nombreuses cérémonies officielles, garden-partys estivales et son célèbre balcon, d'où la famille royale salue le public lors de cérémonies comme l'anniversaire du roi (Trooping the Colour). Le roi Charles III, 76 ans, n'y habite cependant pas, car d'importants travaux de rénovation y sont en cours. Un chantier évalué à 369 millions de livres (425 millions d'euros) et qui doit durer jusqu'en 2027. Charles, qui a annoncé début 2024 souffrir d'un cancer dont la nature n'a jamais été dévoilée, a assuré qu'il comptait faire du palais de Buckingham sa base londonienne une fois les travaux achevés. Reste que « compte tenu de son combat contre le cancer, cela pourrait ne pas arriver » souligne Richard Fitzwilliams. Le monarque n'a d'ailleurs jamais caché préférer sa résidence de Clarence House, à Londres, où il vit depuis 2003. Buckingham « doit absolument rester le centre de la monarchie » Buckingham palace n'est qu'une des nombreuses propriétés utilisées par la famille royale, qu'elles soient privées ou appartenant à la Couronne. Les résidences préférées de la défunte reine Elizabeth II étaient le château de Windsor et le château de Balmoral, en Écosse, où elle se retirait chaque été. Les Noëls étaient eux passés à Sandringham House, dans l'est de l'Angleterre. Charles, lui, s'est beaucoup investi dans sa résidence de Highgrove House dans l'ouest de l'Angleterre, où il a conçu des jardins et une ferme entièrement biologique. Quant à William et Kate, ils disposent également de plusieurs résidences, à Londres et dans la campagne anglaise. William n'a jamais abordé la question de l'avenir du palais de Buckingham. Selon le Daily Mail, il pourrait, une fois devenu roi, s'inscrire dans les pas de son père en ouvrant davantage l'institution au public. Pour Richard Fitzwilliams, Buckingham « doit absolument rester le centre de la monarchie, que William et Catherine y vivent ou non ». « Je crains qu'un futur roi à temps partiel caché à Forest Lodge… puisse entraîner une baisse du soutien de ses sujets », a pour sa part écrit la chroniqueuse du Daily Mail, Amanda Platell.


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4 hours ago
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« Elle fait un bien fou à la jeunesse » : le concert de Chappell Roan à Rock en Seine a conquis le festival
Lookés ! Les fans de Chappell Roan se voient de loin ce mercredi à Rock en Seine. Chapeau de cow-boy rose, maquillage en technicolor spectaculaire, robe victorienne pour les filles comme pour les garçons. Et certains ont fait des milliers de kilomètres pour voir leur idole en chair et en os. Sarah, Laura et Anneka arrivent d'Australie, via les Pays-Bas. « Elle rend la pop cool à nouveau, clament les trois amies. Et queer, fun, chaotique. On a regardé les festivals où elle chantait cet été et on a sauté sur l'occasion pour faire celui-ci à Paris. On ne l'a jamais vu en concert. »